Le laps de temps qui s’écoule entre la perception de l’information et l’action musculaire s’appelle le temps de réaction.

Sa durée est estimée à 1 seconde. Pendant le temps de réaction, le véhicule continue à la même vitesse et parcourt une distance appelée distance de réaction.

La distance de réaction dépend de:

• la vitesse
• l’état du conducteur. Si le conducteur est fatigué, alcoolisé, distrait… son temps de réaction dépasse 1 seconde.
  La distance de réaction peut être raccourcie si le conducteur se tient prêt à freiner dans toute situation douteuse.

A cette distance de réaction s’ajoute la distance de freinage, c.-à-d. la distance parcourue entre le moment où commence le freinage et le moment où le véhicule s’arrête.

La distance de freinage dépend de:

• l’état de la chaussée (pluie, neige, verglas, qualité du revêtement…)
• la configuration des lieux (montée, descente…)
• l’état des pneus
• l’état des freins
• la masse du véhicule
• la charge.

Exemple : A une vitesse de 30 km/h, la distance d’arrêt est de 13,5 m et la voiture s’arrête devant le passage pour piétons. A une vitesse de 50 km/h, la distance de réaction est de 15 m de sorte que le conducteur n’a pas encore entamé le freinage et que la vitesse du véhicule est toujours de 50 km/h quand il arrive à hauteur du piéton.         Il n’a donc aucune chance de l’éviter.